jeudi 18 février 2016

Cat® S60, annoncé comme le premier Smartphone au monde avec caméra thermique intégrée

Le module micro-caméra thermique Lepton de FLIR embarqué dans un smartphone durci Cat

Aujourd'hui Cat® phones annonce le lancement de son nouveau produit phare, le Cat S60 : le premier Smartphone au monde avec caméra thermique intégrée, et le plus étanche au monde. L'appareil sera dévoilé au Mobile World Congress 2016, à Barcelone.

Le Cat® S60 comprend une caméra thermique embarquée conçue par FLIR, le leader mondial des technologies d'imagerie thermique, permettant ainsi aux utilisateurs du smartphone Cat d'être les premiers à pouvoir l'utiliser pour des applications variées comme : détecter les pertes de chaleur autour des portes et fenêtres; déceler les tâches d'humidité ou les endroits mal isolés; identifier les surchauffes d'appareils ou de circuits électriques; et même voir dans le noir total.

La caméra thermique détecte la chaleur invisible à l'oeil nu, mettant en évidence les contrastes de température. Elle capte la chaleur et mesure les températures de surface jusqu'à 15 à 30 mètres de distance même au travers d'atmosphères surchargées comme de la fumée, permettant ainsi un large éventail d'utilisations pour les professionnels de la construction, de la voirie, des sports en plein air et des urgentistes pour n'en citer que quelques-uns.

Le Cat® S60 est également étanche jusqu'à une profondeur de 5 mètres, et cela pendant une heure, ce qui permet de l'utiliser comme une caméra sous-marine, repoussant les limites de la technologie du mobile, ainsi qu'où et comment on peut l'utiliser.

« Se démarquer de la foule sur le marché des smartphones d'aujourd'hui exige de véritables innovations. Nous sommes fiers de notre collaboration avec FLIR et d'annoncer une vraie première mondiale », déclare Peter Stephens, PDG du groupe Bullitt, détenteur de la licence mondiale pour les mobiles Caterpillar. "Le Cat® S60 représente une étape importante pour les smartphones. Nous sommes ravis que la technologie thermique arrive entre les mains de nos clients qui pourront ainsi découvrir une multitude de possibilités et gagner beaucoup de temps ».

"Nous sommes enchantés d'avoir pu travaillé sur le dernier téléphone Cat® avec Bullitt Group et d'avoir pu intégrer notre caméra thermique dans un smartphone qui a fait ses preuves pour créer un produit mobile vraiment novateur et révolutionnaire," déclare Andy Teich, président du conseil d'administration de FLIR. "Le Cat® S60 ouvre de nouveaux horizons aux utilisateurs de mobiles du monde entier - une expérience de «sixième sens» que seule l'imagerie thermique peut offrir."

Le Cat® S60 est aussi un smartphone durci de classe mondiale, extrêmement solide et robuste. Il va au-delà des exigences militaires, il est conçu pour résister à des chutes sur du béton depuis 1,80 mètre, et il est également étanche à l'eau et résistant à la poussière. Son écran polyvalent et très lumineux peut être consulté en plein soleil, et l'écran tactile peut être contrôlé avec des doigts humides ou avec des gants. Il est protégé par le dernier Corning® Gorilla® Glass 4.

Cat® S60 fonctionnalités essentielles :
Cadre renforcé
Etanche jusqu'à 1,8 m de profondeur, MIL Spec 810G
Ecran super lumineux (540 nits), Gorilla Glass 4
Ecran tactile de 4.7" HD contrôlable avec doigts humides ou gants
Batterie haute performance optimisée (3800mAh)
Très haute qualité audio (>105dB)
Caméra principale sous-marine de 13MP avec double flash, appareil photo 5MP en façade
4G LTE
Processeur Snapdragon 8-core 617
32Gb ROM, 3Gb RAM
Android Marshmallow
Application dédiée caméra thermique FLIR avec technologie MSX : image fixe, panorama et capture vidéo ; palettes de températures modifiables ; Spotmètre de température ; données de température minimale, maximale et moyenne

Le Cat® S60 sera dévoilé au Mobile World Congress, du 22 au 28 février, à Barcelone sur le Stand CS80. Il sera disponible plus tard dans l'année à 649 euros.

mardi 5 janvier 2016

Rapprochement Orange-Bouygues Telecom : Attention danger !

Suite à l’officialisation des discussions visant à un rapprochement entre Orange et Bouygues Telecom, l’UFC-Que Choisir demande aux autorités qui seraient amenées à examiner le dossier de prendre toutes les mesures propres à garantir aux consommateurs qu’une concentration de grande ampleur du secteur des communications électroniques ne se fasse pas au détriment de l’intensité concurrentielle, propre à assurer aussi bien la continuité des investissements, gages d’un large accès au très haut débit, que des tarifs attractifs.

Face à une concentration d’ampleur, une menace inflationniste marquée

Le rapprochement d’Orange et Bouygues Telecom, s’il devait se concrétiser, engendrerait une restructuration du marché d’une ampleur bien plus forte que celle consécutive à l’achat de SFR par Numericable et aurait des impacts structurants aussi bien sur le marché du mobile que de l’internet fixe. Pour la première fois depuis 2011, le marché de la téléphonie mobile serait caractérisé par seulement trois opérateurs, soit une configuration qui faisait de la France le pays où les prix des abonnements étaient 25 % plus élevés que la moyenne européenne et qui avait donné lieu à des pratiques sévèrement condamnées par le Conseil de la concurrence ! De plus, cette opération aboutirait à réduire également à trois le nombre de fournisseurs d’accès à l’Internet fixe, en faisant, qui plus est, disparaître l’acteur jouant depuis peu le rôle d’agitateur du marché. L’enjeu est d’autant plus grand que le marché est amené à muter profondément au cours des prochaines années avec la transition vers le tout très haut débit. Les risques d’un amoindrissement de la concurrence et de hausses tarifaires sont ainsi particulièrement marqués.

La transparence sur la teneur des négociations s’impose

Cette opération de grande ampleur ne concernerait pas seulement Orange et Bouygues Telecom, mais également Free et SFR afin de bâtir un dossier de concentration potentiellement « concurrentiello-compatible ». Sont ainsi évoquées pêle-mêle des ventes de fréquences, d’antennes mobiles, de lignes de fibres optiques ou encore des cessions d’abonnés. Ces négociations, sinon en cours, au moins à venir, prennent donc nécessairement en compte une redistribution ponctuelle des parts de marché de ces entreprises. Dans ce cadre, il est primordial que les consommateurs soient assurés que ces discussions n’entraînent pas une entente sur les stratégies commerciales à venir des opérateurs. »

Face au risque de défaut concurrentiel, l’indispensable élaboration de mécanismes correcteurs

Si l’analyse de l’opération de concentration nécessite une analyse statique visant à s’assurer que toutes les conditions sont remplies pour qu’une des trois entreprises restantes ne soit pas fragilisée – prévenant ainsi l’émergence d’un duopole – une vision prospective du marché des communications électroniques doit être entreprise. En effet, la redistribution des parts de marché pourrait aboutir à ce qu’aucun acteur ne conserve une stratégie de conquête de clients, condition pourtant nécessaire à une concurrence par les prix propre à libérer du pouvoir d’achat pour les consommateurs (*). Dès lors, toutes les mesures doivent être prises pour s’assurer qu’un défaut de concurrence – qui pourrait être caractérisé par une stagnation des prix ou par leur hausse généralisée – puisse rapidement être corrigé par la mise en place de mécanismes appropriés qui doivent dès à présents être anticipés (conditions techniques et tarifaires favorables à l’accueil d’opérateurs virtuels aux réseaux mobiles et fixes, éventuellement gel de fréquences mobiles pour un potentiel futur opérateur de réseau). Les consommateurs se souviennent que suite à la condamnation de l’entente dans le domaine de la téléphonie mobile, il avait fallu attendre 7 ans pour que le marché soit redynamisé !

En conséquence, l’UFC – Que Choisir, soucieuse de garantir aux consommateurs une offre de services de communications électroniques basée sur une réelle concurrence, compte faire entendre leur voix et demande d’ores et déjà :

– Au gouvernement de prendre une position claire sur sa volonté d’assurer une réelle concurrence sur le marché français des communications électroniques propre à dégager du pouvoir d’achat pour les consommateurs ;

– Aux autorité de régulations compétentes (Commission européenne, Autorité de la concurrence, ARCEP), dans l’hypothèse où elles seraient saisies, d’imposer toutes les mesures garantissant aux consommateurs le maintien sur le long terme d’une réelle intensité concurrentielle.

(*) Ceci a été mis en évidence par l’UFC-Que Choisir dans son étude faisant le bilan de l’arrivée du quatrième opérateur mobile : http://www.quechoisir.org/telecom-multimedia/telephonie/communique-concurrence-dans-la-telephonie-mobile-un-bilan-sans-appel-la-ligne-consumeriste-ne-doit-pas-etre-coupee