Face à la réserve affichée par les différentes parties prenantes réunies hier pour
un « Grenelle des ondes », et à ses conséquences évidentes sur le déploiement d’un nouveau réseau de téléphonie mobile dans le cadre de l’attribution pour la
quatrième licence de téléphonie mobile, TELE2 Mobile réaffirme que seuls les opérateurs virtuels (MVNO) sont capables de rendre concurrentiel le marché et
de faire baisser les prix de façon significative et sans délai, sans installer de nouvelles antennes.
TELE2 Mobile, MVNO rentable, et ce depuis 12 mois, fort d’une solide base
d’abonnés, rappelle son engagement à proposer des offres jusqu’à 50% moins chères si les conditions d’accès au réseau des opérateurs de réseau mobile sont
structurellement modifiées.
La première réunion de la table ronde sur les téléphones portables et les antennesrelais
a conclu que le débat devrait s’étendre sur le mois de mai et être prolongé, « si nécessaire », en évoquant « la possibilité de suspendre l’implantation de
nouvelles antennes en attendant le résultat de l’étude de l’Afsset (Agence Française
pour la Sécurité Sanitaire de l’Environnement) » (selon l’AFP).
Cette conclusion fait écho au retard pris dans la publication des conditions de
l’appel à candidature pour une quatrième licence de téléphonie mobile, licence qui devait être attribuée avant l’été.
Dans ce contexte, TELE2 Mobile rappelle que l’attribution d’une 4ème licence comme
seule mesure pro-concurrentielle sur un marché de la téléphonie mobile verrouillé de longue date, n’aura malheureusement qu’un impact très limité. En effet, la
baisse de tarif attendue, et estimée par le gouvernement lui-même, n’est que de 7% … dans 3 ans !Les retards déjà pris et les problèmes qui se font jour, allongeront,
de toute évidence, ce délai et diminueront d’autant l’impact concurrentiel de cette 4ème licence.
TELE2 Mobile réaffirme qu’il peut proposer des baisses de tarifs immédiates sans
déployer de nouvelles antennes, à condition de disposer du statut de « full MVNO » avec accès au réseau plutôt que d’acheter, comme c’est le cas aujourd’hui, de la
minute en gros dans des conditions dénoncées par le Conseil de la concurrence et l’ARCEP en juillet dernier.
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